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Par cameliamari le 27 Juin 2012 à 21:03
Le rêve pour les uns serait d'avoir des ailes,
De monter dans l'espace en poussant de grands cris,
De prendre entre leurs doigts les souples hirondelles,
Et de se perdre, au soir, dans les cieux assombris.
D'autres voudraient pouvoir écraser des poitrines
En refermant dessus leurs deux bras écartés ;
Et, sans ployer des reins, les prenant aux narines,
Arrêter d'un seul coup les chevaux emportés.
Moi ; ce que j'aimerais, c'est la beauté charnelle :
Je voudrais être beau comme les anciens dieux,
Et qu'il restât aux coeurs une flamme éternelle
Au lointain souvenir de mon corps radieux.
Je voudrais que pour moi nulle ne restât sage,
Choisir l'une aujourd'hui, prendre l'autre demain ;
Car j'aimerais cueillir l'amour sur mon passage,
Comme on cueille des fruits en étendant la main.
Ils ont, en y mordant, des saveurs différentes ;
Ces arômes divers nous les rendent plus doux.
J'aimerais promener mes caresses errantes
Des fronts en cheveux noirs aux fronts en cheveux roux.
J'adorerais surtout les rencontres des rues,
Ces ardeurs de la chair que déchaîne un regard,
Les conquêtes d'une heure aussitôt disparues,
Les baisers échangés au seul gré du hasard.
Je voudrais au matin voir s'éveiller la brune
Qui vous tient étranglé dans l'étau de ses bras ;
Et, le soir, écouter le mot que dit tout bas
La blonde dont le front s'argente au clair de lune.
Puis, sans un trouble au coeur, sans un regret mordant,
Partir d'un pied léger vers une autre chimère
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Par cameliamari le 24 Juin 2012 à 12:09SAND
J'ai toujours en moi cette boussole
Toujours je la suis elle me transporte
Pourvu que mes rêves ne perdent leurs ailes
Et que je ne me retrouve au sol
Je t'ai gardé dans ma baume comme une bauge
Je me suis caché à mes propres mots
A présent je préfère laisser pousser ces souvenirs
... Comme une fleur à l'air libre
J'étais cette âme errante égarée
Ton baiser a fait de mon cœur de crapaud un prince
T'étais ma petite princesse d'Akoazolé
Je t'ai trouvé comme une larme trouve un sourire
Sur ta peau j'ai voulu éteindre mes peurs, Embellir ma poésie
Et m'écrire entre les lignes de ta douceur
Comme un monde que même l'enfer ne peut détruire
Y a ces images de nous qui me rendent gai
Y a aussi ces choses que je regrette
Comme d'avoir pas assez profité de chaque instant
Avant qu'autant tu me manques
Je suis allé au parc comme à nos rendez vous
Je suis resté là attendre mais t'es pas venu
Dans mes bras je tiens la solitude,c'est fou Comme ça fait mal de se sentir seul
L'écriture en cri dans ce CRI D’ÉCRITURE
Je me noie dans une mer de chimères
Les mots sont des points de sutures
Pourtant les maux en moi j'arrive pas à les taire
Habillé de sombre dans cette chambre vide, Couvert d'ombre parfois je fais le vide
Quand l'amour fait ses valises
Je regarde mon cœur en train de partir
La lune éclaire ma feuille
Mais mon cœur sent l'orage
De mon encre je fais mon deuil
Ce soir t'aurai eu 21 ans SAND
NANADAfficher la suite
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Par cameliamari le 24 Juin 2012 à 12:07CRI D’ÉCRITURE
Un jour de plus dans ma peine
Nuit noire dans ma tête je dégaine
Sur ma feuille blanche
Mes idées sombres pendant que dort ma blanche
... Air bouillant sur ma bouille
Leurs coups je m’en bat les ouilles
Le bien et le mal s’emmêlent
Se mêlent à ma peine
Amour et haine
Se marient en moi comme la bête et la belle
Bébé il a fallu que tu sois la belle
Et s’il le faut on meurt ensemble
Comme les tours jumelles
La vie parfois me glace
Me pousse à me demander why
Comme ceux qui me haïssent
Je me pose trop de questions comme Mr Why
Perforé par les plaies
Parano ma peine ne sait
Que se renfermer
Rongé à stresser
Tout me soûle
J’en perds la boule
Pas de boussole
Pour retrouver le pôle
Dans mon cœur la tristesse prend le monopole
Candide j’ai en moi tellement de bien
Mais comme Ghandy j’ai peur
Que mon tueur soit dans la foule
Vivre me meurt mes prières pleurent
Je passe mon temps à écrire pour me vider
Un stylo et quelques feuilles pour causer
C’est pas la pluie qui frappe contre ma fenêtre
Ce sont les mots en moi qui veulent naître
Mots qui pleurent sur des feuilles leurs blessures
Dans un Cri D’écriture
C’est pas la pluie qui frappe contre ma fenêtre
Ce sont les mots en moi qui veulent naître
Mots qui pleurent sur des feuilles leurs blessures
Dans un Cri D’écriture
Il pleut dans ma tête
Je suis toujours en quête
De quelque chose d’inaccompli
J’ai tant été incompris
Mon cœur la vie me l’a pris
Un ange m’a réapprit
A aimer,son amour m’a sauvé
J’étais tué en moi par le passé
J’étais égaré, bitumé par la streetlife
Bronzé par des nkife
Mal de vivre à en crever
Écrire pour me vider
Écrire des cris
Le stylo en hémorragie
Fait crier les mots chez moi c’est nympho
Ma douleur se lève tôt
Le cœur bourré de mots
Peine dans la main
Percé mais trop perso
Pour dire mon chagrin
Tant de nuit d’insomnies
Assis sur des pages ma nostalgie
A faire pleurer ma biographie
C’est pas la pluie qui frappe contre ma fenêtre
Ce sont les mots en moi qui veulent naître
Mots qui pleurent sur des feuilles leurs blessures
Dans un Cri D’écriture
C’est pas la pluie qui frappe contre ma fenêtre
Ce sont les mots en moi qui veulent naître
Mots qui pleurent sur des feuilles leurs blessures
Dans un Cri D’écriture
Un jour de plus dans ma peine
Toujours en moi ce cœur qui saigne
Fume des pages et des pages
Sort ma rage de sa cage
En moi la pesanteur des séquelles
Bébé ?toujours elle dort
Il me faut ma dose d’elle
Pour ma mère et elle je veux réussir
Je veux nous construire notre avenir
Toujours en train de courir
J’ai tant de rêve à nourrir
J’ai tant de rêve à nourrir
J’ai tant de rêve à nourrir
Un jour de plus dans ma peine
Une plume qui pleure dans la main
Nos vies un tableau en noir quand on se mire
Alors qu’est ce que je peux écrire
A part semer dans mes rimes poèmes
Pour fuir un quotidien à problèmes
Dire aux miens que je les aime
Et que nos douleurs sont les mêmes
A part porter cette douleur qui nous rend plus fort
Pour chaque mot appeler les mots en renfort
Écrire pour crier, écrire pour vivre
Et se battre pour ce qu’on a de mieux à construire
Pour ce qu’on a de mieux à construire
C’est pas la pluie qui frappe contre ma fenêtre
Ce sont les mots en moi qui veulent naître
Mots qui pleurent sur des feuilles leurs blessures
Dans un Cri D’écriture
C’est pas la pluie qui frappe contre ma fenêtre
Ce sont les mots en moi qui veulent naître
Mots qui pleurent sur des feuilles leurs blessures
Dans un Cri D’écriture
NANAD
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Par cameliamari le 22 Juin 2012 à 18:47
Les enfants qui s'aiment s'embrassent debout
Contre les portes de la nuit
Et les passants qui passent les désignent du doigt
Mais les enfants qui s'aiment
Ne sont là pour personne
Et c'est seulement leur ombre
Qui tremble dans la nuit
Excitant la rage des passants
Leur rage, leur mépris, leurs rires et leur envie
Les enfants qui s'aiment ne sont là pour personne
Ils sont ailleurs bien plus loin que la nuit
Bien plus haut que le jour
Dans l'éblouissante clarté de leur premier amour
Jacques Prévert
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